Posséder des bitcoins en Chine : légalité et régulation en 2025

25 octobre 2025

Les chiffres ne mentent pas : en 2025, la Chine ne reconnaît toujours aucune cryptomonnaie comme monnaie officielle. Le pays avance à visage fermé, dressant un rempart réglementaire que peu osent franchir.

Où en est la Chine avec la légalité du bitcoin en 2025 ?

La situation du bitcoin en Chine continue de semer le doute chez les investisseurs et les acteurs du marché. Depuis Pékin, la Banque populaire de Chine garde la mainmise sur le cadre réglementaire : interdiction stricte d’utiliser les cryptomonnaies dans le commerce, fermeture des plateformes locales, sanctions rapides pour les entreprises qui tenteraient de contourner la règle.

Côté particuliers, le climat reste ambigu. Posséder des crypto actifs à titre personnel n’est pas assimilé à une infraction, à condition de ne pas franchir la frontière du commerce ou de ne pas financer de réseaux illégaux. Les autorités acceptent, sans jamais valider, la détention privée de bitcoin, tout en gardant un œil attentif sur les flux. Les transferts entre individus persistent, souvent via des plateformes étrangères ou des solutions décentralisées, loin des regards officiels.

Voici ce qu’il faut retenir du contexte en 2025 :

  • Bitcoin : aucune reconnaissance officielle, mais tolérance relative pour la détention individuelle.
  • Utilisation commerciale et services financiers liés aux crypto monnaies : formellement interdits.
  • Le marché des cryptomonnaies reste sous surveillance, avec un contrôle renforcé assuré par la Banque populaire de Chine.

L’objectif de la réglementation reste clair : limiter les risques systémiques, entraver le blanchiment et empêcher la fuite des capitaux. Les crypto actifs demeurent en marge du système officiel, même si certains investisseurs chinois ne cachent pas leur intérêt persistant. Tout se joue donc à la périphérie du secteur financier, sous la vigilance constante des autorités.

Comprendre les règles : ce que dit la loi sur la détention de cryptomonnaies

La Chine prend le contrepied du mouvement mondial. Elle interdit tout usage commercial du bitcoin et des crypto monnaies, mais laisse planer une incertitude sur la simple détention. Le cadre réglementaire, piloté sans relâche par la Banque populaire de Chine, vise avant tout la stabilité du système financier. Impossible d’ignorer la nuance : posséder des actifs numériques à titre privé ne tombe pas sous le coup de la loi, tant que ces actifs n’alimentent ni des réseaux à la légalité douteuse, ni des services financiers non autorisés.

Le bitcoin n’a aucun cours légal : il n’existe aucune reconnaissance officielle. Les textes interdisent qu’il circule comme moyen de paiement ou d’épargne. Pourtant, la détention individuelle n’est pas réprimée, à condition de rester discrète et sans dimension collective.

Une tolérance sous surveillance

Détaillons les points de vigilance imposés par les autorités :

  • La réglementation crypto monnaies vise en priorité les plateformes d’échange, les activités de trading et tous les services financiers liés.
  • Pour la détention personnelle d’actifs numériques : aucune sanction prévue, mais pas non plus de protection garantie.
  • La Banque populaire de Chine observe les mouvements de fonds, cible les opérations suspectes et verrouille l’accès au système bancaire.

Résultat, les détenteurs de crypto monnaies n’ont aucune garantie légale. Un litige ? Pas de recours. Leurs actifs restent tolérés, mais sans protection. La frontière est ténue entre détention individuelle et délit, surtout si l’origine ou l’utilisation des fonds pose problème. L’encadrement est strict : toute utilisation commerciale ou financière s’expose à des poursuites immédiates.

Particuliers, entreprises : quelles différences dans l’application des régulations ?

Le cadre réglementaire en Chine ne frappe pas tout le monde de la même façon. Les citoyens chinois peuvent conserver des crypto actifs pour leur usage personnel, du moment qu’ils ne s’aventurent pas dans la spéculation publique ou dans le soutien à des activités interdites. Le gouvernement tolère la détention, mais n’hésite pas à surveiller les transactions. Les plateformes d’exchanges crypto sont hors de portée sur le territoire. Les achats ou transferts se font donc à la marge, via des réseaux offshore ou privés.

Pour les entreprises, la règle est sans appel. Il est impossible d’intégrer le bitcoin à la comptabilité, de proposer des services financiers liés aux crypto monnaies ou d’utiliser des actifs numériques pour la tokenisation d’actifs du monde réel. La Banque populaire de Chine verrouille le système : aucune société ne peut traiter, stocker ou valoriser des crypto actifs dans ses comptes. La réglementation vise à empêcher tout contournement du système financier.

Voici les principales différences à connaître :

  • Les investisseurs particuliers peuvent conserver des crypto actifs, mais n’ont pas d’accès direct aux marchés locaux.
  • Les entreprises n’ont pas le droit d’exercer une quelconque activité liée à la crypto : ni échange, ni conseil, ni gestion d’actifs numériques.
  • Les services financiers autour des crypto monnaies sont proscrits, quel que soit l’opérateur ou la technologie employée.

La Chine impose ainsi une séparation stricte : tolérance prudente pour les particuliers, intervention rapide pour les sociétés. De fait, l’accès au marché des cryptomonnaies se restreint et reste sous contrôle.

Ce que risquent vraiment les détenteurs de bitcoins en Chine aujourd’hui

Posséder des bitcoins en Chine, c’est avancer sur une ligne de crête. La législation ne criminalise pas la détention individuelle de crypto actifs, mais la tolérance s’arrête dès qu’on approche du marché noir ou des circuits non officiels. La Banque populaire de Chine cible avant tout la circulation, le transfert et la spéculation publique des crypto monnaies, pas la simple possession. Mais chacun doit s’adapter à une réalité inévitable : la surveillance ne faiblit jamais.

Les risques juridiques prennent deux formes principales. D’une part, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Toute opération suspecte de conversion, d’envoi ou de retrait attire l’attention des autorités. Un transfert non justifié vers un exchange offshore, ou une transaction anonyme via une plateforme privée, peut déclencher une enquête : gel des actifs, interrogatoire, voire poursuites pour violation de la réglementation crypto.

L’aspect fiscal compte aussi. Les gains en capital ou revenus issus de la vente de bitcoins ne passent pas inaperçus, surtout quand les montants dépassent un certain seuil. Les détenteurs risquent des redressements pour impôt sur le revenu ou pour absence de déclaration d’avoirs numériques à l’étranger. L’administration fiscale croise les données, suit les flux, et agit sans hésitation.

Dans la pratique, l’investisseur avisé limite les mouvements, fractionne les transactions, et évite les plateformes non reconnues. L’ambiguïté du cadre légal maintient une incertitude permanente : tolérance de surface, répression ciblée. La marge de manœuvre se réduit, et le risque reste bien réel.

Au fond, la Chine joue une partition sans fausse note : entre contrôle absolu et tolérance calculée, elle laisse planer le doute sur la frontière à ne pas franchir. Pour les détenteurs de bitcoins, la prudence s’impose. Le jeu en vaut-il la chandelle ? À chacun d’en mesurer le coût, à l’heure où la vigilance de l’État n’a jamais été aussi aiguisée.

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